12 mai 2010

En attendant Metropolis...


Mardi dernier, dans son show-room des Champs-Elysées, Citroën organisait une soirée intitulée "Paris-Shanghai" pour, à travers l'évocation de la Croisière jaune, remémorer les liens historiques de la marque avec la Chine. Près de 80 ans plus tard, les enjeux ne sont pas les mêmes. Il ne s'agit plus de relier, dans l'enthousiasme de l'aventure automobile, un continent exotique mais de réussir à percer sur un marché automobile en phase d'expansion. Il ne s'agit plus de jouer sur le contraste anachronique d'une automobile symbole de progrès dans un Empire du milieu en crise avec sa propre modernité mais bien de réussir aujourd'hui à démontrer à la première puissance émergente que Citroën est capable de s'inscrire dans la formidable poussée d'une société en effervescence (la Chine est le deuxième marché après la France pour Citroën).

Il y avait donc Frédéric Banzet, le directeur général de Citroën, un représentant de l'Ambassade de Chine, plusieurs invités français (des gens de PSA mais également un Loïc Peyron tout attentif) et de nombreux invités chinois (dont une chanteuse d'opéra, un journaliste du journal du soir de Shanghai, etc.).





Il y avait également la C4 tricorps conçue pour la Chine.




Il y avait surtout le concept car Metropolis. En fait pas lui physiquement mais son évocation, à laquelle un petit film promotionnel conçu à l'occasion de l'Exposition Shanghai 2010 permettait de donner corps. Bien sûr, Metropolis ne pouvait pas être à Paris puisqu'il était au même moment dans le Pavillon France de l'Expo de Shanghai. Tout simplement dans la ville où il a été conçu...par des designers chinois (les meilleurs paraît-il) pour des consommateurs chinois.


"Paris-Pékin", "Paris-Shanghai"...il faut vraisemblablement envisager un ultime retournement de l'Histoire avec un jour, plus ou mois lointain, un "Shanghai-Paris". Et si finalement, les Chinois allaient nous redonner goût à l’automobile ?

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