28 avril 2008

8 888 888 secondes avant les JO















Une affiche publicitaire publiée dans le journal de Qingdao du lundi 28 avril (cf. photo de la Une à gauche) nous rappelle qu'il reste 8 888 888 secondes(soit 103 jours) avant l'inauguration des Jeux Olympiques à Pékin le 8 aôut 2008 à 8 heures et 8 minutes dans la soirée. Décidément, les superstitions continuent d'influencer les rythmes collectifs des Chinois et le nombre 8 bienveillant continue à jouer de surenchère. Les numéros de téléphones portables ou ceux des plaques numéralogiques contenant un maximum de 8 s'arrachent toujours à des prix exorbitants. Reste à savoir si le nombre 8 portera bonheur cette année aux JO...

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Les villes chinoises, meilleures à vivre





De façon à calculer les indemnités versées à leurs expatriés, les sociétés multinationales font appel aux estimations des entreprises de « location ranking » ; celles-ci évaluent les différentiels de qualité de vie entre la ville de départ du salarié et sa ville d’adoption en se basant sur des indicateurs objectifs ainsi que sur les résultats d’enquêtes auprès d’expatriés. Eca International, l’une des entreprises leaders dans le secteur, établie depuis plusieurs années un classement des villes dans lequel au moins deux tendances méritent d’être notées en ce qui concerne les villes chinoises. D’une part, les villes chinoises gagnent des places dans le classement ; en particulier, Shanghai est devenue la ville la plus attractive pour les expatriés asiatiques. D’autre part, les villes de second rang émergent véritablement au point de détrôner certaines villes de premier rang ; ainsi Shenzhen (photo) vient de dépasser Canton alors que Nanjing et Tianjin profitent du recul de Pékin.

Ces informations rendent compte de dynamiques internes à la Chine, tout particulièrement l’amélioration des conditions de vie dans les villes chinoises de second rang, nous explique Frédéric Franchi, l’un des responsables d’Eca International basé à Londres. Certes, Pékin, Shanghai et Canton demeurent les principaux centres d’impulsion économique de la Chine mondialisée mais ils ne sont plus les seuls. Les effets combinés de l’augmentation des loyers et du prix de la main d’œuvre dans les grandes métropoles chinoises tendent à exercer une pression sur les localisations des sociétés multinationales : les villes de second rang de la façade littorale ou du centre apparaissent comme plus compétitives avec, de surcroît, un environnement attractif et une qualité de vie en voie d’augmentation. Et Lee Quane, du bureau hongkongais d’Eca International, de relever la baisse de Pékin dans le classement liée à un niveau de pollution atmosphérique très élevé…

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